Concours "Cher John" sur FilmsdeLover.com

Jusqu'au 30 mars, envoyez une lettre d'amour commençant par "Cher John..." à concours@filmsdelover.com et gagnez peut-être 2 places pour aller voir "Cher John" au cinéma !

Et voici les 5 lettres gagnantes du concours !

Katinette :
Cher John,

Je t’écris cette lettre parce que face à toi, je perds mes moyens et je ne trouve plus les mots. Plus les mots pour te dire ce que je ressens. Je vais peut-être être maladroite parce que, tu sais, je ne sais pas par où commencer pour ne pas avoir l‘air idiote…

Tout a été si rapide et si magique entre nous. Nous étions si proches, si complices, si attirés l’un par l’autre. Tu es le seul à m’avoir fait confiance, tu as su m’apprivoiser pour que je me dévoile peu à peu, tu sais quels mots me dire pour me remonter le moral. Tu sais me surprendre même si je pense te connaitre par cœur. Tu es là quand j’ai besoin de toi. Tu es mon meilleur ami mais aussi mon meilleur amant.

Quand tu es là, je suis si bien. C’est peut-être bête à dire mais c’est tellement vrai. J’ai rarement ressenti une telle sensation en présence de quelqu’un. Tu me donnes envie de rire et d’aimer la vie. Les heures passent si vite quand on est ensemble. J’aimerais arrêter le temps et profiter de temps chaque instant, sans savoir avoir peur que tu partes.

Un jour, tu m’as dis que tu m’adorais mais moi je n’ai jamais pu te dire ce que je ressentais pour toi. Saches qu‘à présent, je suis prête à te le dire, je ne t’adore pas mais je t’aime…

Catherine S. :

Mickaël G. :
Cher John,

Tu es la douce lumière qui illumine mes nuits,
Et chaque instant de ma vie en ta compagnie,
Repousse mes peurs et mes rancœurs.
Sans toi je me meurs,
Et mon cœur peine à retrouver le bonheur.
Quelques fois, l'ardeur de mon amour,
Me fait gagner pour toujours,
L'espérance de ton retour.

Souriant comme un ange,
D'une fleurissante gaité,
Qui s’épanouie hiver comme été.
Me regardant, d’une façon séduisante,
Avec ses yeux d’une lueur ardente.
Et me faisant basculer à jamais,
Dans un tourbillon qui me persuadera pour toujours
De la sincérité de notre amour.

La vie, je la veux en ta compagnie,
Car mon cœur n'a bonheur,
Qu'avec toi, j’en ai peur.
Alors si nous sommes en parfaite harmonie,
Nous pourrions construire une famille,
Et vivre ensemble toute notre vie,
Car c'est comme ça que je conçois une existence bien remplis !

Savanah

Mélanie J. :
Cher John,

Je ne sais pas si c’est cette lettre ou bien une autre que tu recevras, tant j’ai fait d’essais. Des boules de papier griffonné s’entassent à côté de la corbeille près de moi. Je tente de faire comme toi et de viser depuis ma chaise, mais je désespère d’y arriver. J’aimerai tant que tu sois à côté de moi, que tu m’expliques pour la énième fois ta technique incompréhensible, mais infaillible. J’aimerai aussi pouvoir ressentir ton odeur, ce mélange de bruyère et de chaleur. Je sais, je sais, tu vas me dire que la chaleur n’a pas d’odeur, mais pour moi elle en a une. Et c’est la meilleure d’entre toutes.

Hier, je suis revenue à la plage, à notre plage. J’en ressentais le besoin, comme si le fait d’y retourner me faisait sentir plus proche de toi. J’ai pu fouler le sable où tu avais marché. J’ai pu respirer l’air qui se souvenait de toi. J’ai pu me baigner dans la mer où tu avais nagé. J’ai pu nous revoir. Toi. Moi. Sur cette plage. Je me suis assise et j’ai regardé le ciel. J’y suis restée longtemps, jusqu’à la tombée de la nuit. Ce n’était pas la pleine lune. Dommage.

Je t’imagine, à des milliers de kilomètres de moi. Peut-être es tu toi aussi assis dans le sable du désert, pour lire ma lettre. Peut-être penses-tu déjà à ce que tu vas me répondre. Ou peut-être pas. Peut-être es-tu au front, ne pouvant donc pas penser à moi. Tu as raison, concentre toi sur le fait de ne pas mourir, de ne pas me laisser seule dans ce monde qui deviendrai vide sans toi. Tu vas sourire en lisant cette phrase. Certes, cela fait un peu cliché. Mais cela n’empêche que je le pense.

Une question me revient. J’y ai pensé hier, à la plage, et depuis elle ne me quitte plus. Pourquoi ne peux-tu pas être ici, à coté de moi en ce moment ? J’en veux à Dieu, qui nous sépare. Je t’en veux aussi, d’avoir signé ce papier, bien avant qu’on se rencontre. Car, je ne peux plus me passer de toi. Tu es devenue ma dépendance, comme un drogué avec son ecstasy, un alcoolique avec sa boisson. Je veux pouvoir te serrer dans mes bras quand l’envie m’en prend, voir en premier ton visage le matin (et non pas celui de ma colocataire), le voir en dernier aussi, t’embrasser sans raison, rire de choses simples, écouter les vagues, se disputer à propos du côté du lit, t’aimer tout simplement. C’est mon souhait le plus cher.

On ne choisit pas l’homme dont on tombe amoureuse. Mais j’estime que le destin a fait un bon choix pour moi. Même si tu es râleur, contestataire et surtout soldat. C’est cet aspect que j’aime le moins chez toi. Le fait de ne pas savoir si tu es en vie, blessé ou sain et sauf est un défi au quotidien. Je redoute les appels de ton père, alors qu’au contraire je guette tes lettres. Tes lettres où tu ne cesses de me dire que tu penses à moi, que je te manque, que tu m’aimes. Sache que je pense chaque seconde à toi, que mon corps et mon cœur te réclament tant que j’en souffre, que je t’aime « plus qu’il y a de poissons dans la mer et plus qu’il haut que la lune », comme le disait un auteur dont j’ai oublié le nom. Je t’aime tant que le monde pourrait arrêter de tourner, je ne le remarquerai pas. Tu es mon tout, mon essentiel, ma vie alors je t’en prie, reviens moi vite et tel que je t’ai connu, comme un chevalier revenant vers sa princesse après avoir combattu.

Je t’aime,
Ta Savannah.

Lucie V :


Félicitations à vous !